La COVID-19 présente sur le territoire national depuis mars 2020 impacte le quotidien de tous les français, notamment les personnes en situation de handicap, vulnérables ou atteintes de maladies rares. Il n’y a actuellement pas de recommandation spécifique pour les patients atteints d’une malformation pelvienne et médullaire rare avec atteinte sphinctérienne et/ou neurologique, cependant cette page sera régulièrement mise à jour afin que chacun puisse trouver les ressources qui lui sont utiles pour traverser cette période si particulière.
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Politique vaccinale contre le SARS-CoV 2 (COVID-19)
Les vaccins à ARN : qu’est-ce que c’est ?
Le principe de la vaccination consiste à injecter une forme atténuée ou inactivée d’un agent infectieux dans l’organisme pour le préparer à un contact ultérieur avec un virus. La rencontre de l’organisme avec l’agent pathogène lors de la vaccination permet en effet de déclencher une réponse immunitaire dite « mémoire », permettant d’éviter une éventuelle future contamination.
Les vaccins à ARNm disponibles et ayant obtenu en France une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) sont ceux des laboratoires Pfizer, BioNtech et Moderna.
Comme leur nom l’indique, ils reposent sur l’injection d’un ARN messager codant pour la protéine Spike présente à la surface du coronavirus SARS-CoV-2.
Cette protéine constitue la « clé » permettant au virus de s’accrocher aux cellules puis d’y pénétrer et de les infecter. Le choix d’un vaccin à ARN plutôt que d’un vaccin à ADN a été fait pour que la protéine Spike puisse être produite directement dans le cytoplasme des cellules de la personne vaccinée, sans passer par le noyau.
Cela représente une sécurité car l’ARN injecté via le vaccin n’a pas de risque de modifier le génome humain, car il ne pénètre pas dans le noyau de nos cellules.Contrairement au matériel génétique des coronavirus, l’espèce humaine ne possède pas d’enzyme de reverse transcriptase, c’est-à-dire qu’elle ne peut pas « transcrire à l’envers », et donc, obtenir de l’ADN à partir d’ARN.